Le CHER prend sa source à Mérinchal dans le département de la Creuse, à 717m d'altitude sur le plateau de Combraille. C'est le deuxième plus grand affluent de la Loire après l'Allier.
Le lit du Cher peut se diviser en 3 parties :
le Cher Torrentiel - le Cher Sauvage - le Cher Canalisé ou navigable.
Pour le Cher, la racine « car » serait la base de son nom. Elle signifierait pierres, rochers, cailloux sur lesquels dévale la rivière. On trouve Cares au IVe siècle,
Carus, puis Char ou Chard, et enfin Cher.
Dans la basse vallée berrichonne du Cher, jusqu'à Montrichard, il y a encore 50 ans, de vieilles personnes l'appelaient « Char ». Dans les premiers 20 km de son cours on trouve encore la même racine dans le nom des communes de Char et Chambonchard. Plus bas, Chabris signifiait « pont sur le Cher ».
Le processus sera mené par l'Ingénieur Camille Bailloud.
Les barrages du Cher sont composés de trois parties :
Au XIXe siècle, le barrage à aiguille est une innovation technologique majeure.
Comment barrer une rivière sur plus de 40 m, sans béton, sans électricité, sans vérins, tout en laissant passer les crues ?
L'invention, ce n'est pas l'aiguille, cette longue pièce de bois et la structure métallique qui retient les aiguilles.
En 1837, un premier barrage à aiguille est construit et expérimenté avec succès sur le Cher entre la Méchinière et Bray à Mareuil.
L'inventaire national contient 11 sites sur les barrages mobiles, dont 5 sur le Cher.
Principes techniques du barrage à aiguilles
Des piétements métalliques sont disposés tous les mètres. On les appelle les fermes ou fermettes. Leur base aval est posée sur une pierre taillée (le dé), la base amont est enchâssée dans une poutre en chêne, elle-même coincée dans le fond de pierre (radier). Les fermes transfèrent la pression de l'eau à la maçonnerie. Elles font 2 m de haut et pèsent une centaine de kilos chacune.
Sur chaque ferme est fixée une partie de la passerelle : le tablier.
Les aiguilles
En position barrage « monté », les aiguilles sont maintenues par la seule pression de l'eau, avec un appui sur la passerelle et un appui sur la poutre de chêne.
Pour les mettre en place, il suffit d'utiliser le courant et un bon savoir-faire. Le principe est simple on tien l'aiguille par sa poignée on la pose, pour les premières on les fait glisser sur le perray et courant la met en place, pour les suivantes on les fait glisser sur celles qui sont déjà en place plus facile à dire qu'à faire !!!
La ligne de démarcation 22 juin 1940, / 1er mars 1943.
En Loir et Cher la ligne suit Le Cher sur tout son parcours.
Émile MANDAR
Dès sa reprise de service, il va utiliser sa fonction d'éclusier pour devenir un des principaux « passeurs » de la ligne de démarcation.
Il travaille notamment avec Pierre PINON d'Angé, et Jean SENTOUT.
On estime qu'il a fait passer la ligne à environ 1000 personnes :
Lorsqu'il y avait des gens à faire passer, MANDAR accrochait un chiffon blanc à la porte du grenier de l'écluse pour informer PINON. I
Les gens à passer étaient cachés, nourris, dans les dépendances de l'écluse ou dans les champs de haricots palissés.
Le passage se faisait de nuit entre les rondes allemandes.
MANDAR les faisaient passer sur le tablier de l'écluse et du barrage et PINON les récupéraient et les guidaient pour ce qu'il restait à franchir.
Elle va en effet rapidement cumuler ces deux activités : transporter des renseignements recueillis par les réseaux belges et accompagner des gens pour leur faire passer les « lignes ».
C'est avec Jean SENTOUT qu'elle effectuera son premier passage de la ligne
Elle va travailler avec lui et le duo Émile MANDAR et Pierre PINON.
Louisette CARLIER a fait passer 987 personnes et effectué une cinquantaine de voyages entre Belgique et France.
Trois éléments vont l'aider dans ce passage de la ligne :
Comme MANDAR, SENTOUT va travailler avec tout le monde.
Sa réputation de passeur sérieux et désintéressé est telle qu'il devient très vite, le passeur des filières organisées du SOE pour les parachutés, du groupe FERME notamment pour les passages du réseau KLEBER du MANS, de la filière des réseaux belges avec Louisette. (6 000 personnes)