Saint Julien de Chédon

Ici la vie a un sens.

Saint Julien de Chédon

Ici, la vie a un sens.

Il était une fois !
Saint-Julien-de-Chédon

Au fil des méandres du Cher, la commune de Saint Julien de Chédon ne se dévoile pas facilement. Et pourtant... Saint-Julien-de-Chédon a une histoire, son histoire, ses habitants, ses vignes, son église et son château détruit à la Révolution française.

Notre commune a été créée le 14 décembre 1789, comme les 44 000 communes de France ; aujourd'hui il y en a encore 36 683. Avant la Révolution le territoire se découpait en paroisse, elle servait de base à l'administration du culte et à la levée de la dîme, et en seigneurie, circonscription judiciaire et fiscale pour les impôts seigneuriaux.

Mais remontons dans le temps !

Sous la domination romaine notre territoire faisait partie de la cité des Turones dont Casaroduno (Tours) était le chef-lieu. La grande route militaire de Casaroduno à Avaricum (Tours à Bourges) passait au niveau de « La Varenne ». Ce n'est qu'au Moyen Âge que se formèrent les divisions féodales. Notre commune était alors couverte par la forêt de Chédon.

La première mention de Chédon apparaît vers 470/475 avec la légende du roi Arthur

Dans la chronique des comtes d’Anjou, reprise du partage légendaire du centre de la Gaule par Arthur : Le seigneur de Gouffier reçoit le Berry et le Poitou et le seigneur de Cheudon reçoit la Touraine et l’Anjou.

Hugues Capet 940/996 puis Robert II 996/1031

Le royaume des Francs est divisé en Duchés et en Comtés.

Nous avons le comté d'Anjou avec Foulques III dit Foulques Nerra.

C'est un personnage qui a de forte ambition sur les duchés et comtés voisins. Son principal ennemi à l’Est est le Comte Eudes II de Blois, mais une alliance avec les rois capétiens lui permet de le tenir en échec. Il est vainqueur de celui-ci à la bataille de Pontlevoy le 6 juillet 1016.

Château de Saint-Aignan

Château de Montrésor

Aliénor d'Aquitaine (1122/1204) et Henri II d'Angleterre (1133/1189)

Aliénor a de grande ambition pour son duché, mariée à Louis VII elle devient reine de France et développe un vaste territoire qui ressemble à la Nouvelle aquitaine d'aujourd'hui.

Son mariage avec Henri II d'Angleterre va lui permettre d'agrandir encore plus son territoire.

Le comté d'Anjou va se trouver divisé en 3 comtés Maine, Anjou, Touraine, mais c'est l'arrière petit fils de Foulques Nerra, Foulques V (1092/1143) qui régnera sur ces trois comtés.

Les seigneurs propriétaires des forêts donnent des terres aux abbayes.

Ce n'est que bien plus tard que le chevalier Louis Joubert, seigneur de Saint-Julien, fit bâtir l'église entre 1147 et 1154. L'église a conservé quelques fenêtres primitives en plein cintre dans la nef et en tiers-point dans le chœur.

Aujourd'hui la commune de Saint Julien de Chédon s'étend sur 987 ha pour une population de 734 habitants. Son altitude moyenne est de 109 m en variant de 59 m à 159 m. La commune n'a pas de centre bourg commerçant mais une succession de villages caractéristiques entrecoupés de vignes et de prairies : le Bourg avec l'église, Villiers, la Vallée, l'Ormeau avec la mairie et les écoles... et le linéaire bâti de la RD 17.

 

Sources :

  • Carte des grandes liaisons romaine de Peutinger
  • Julien Borel et Jacqueline Suraud Autrefois Saint-Julien de Chédon
  • Frédéric Lesueur Eglises de Loir et Cher
  • « Mémoires de la société archéologique de Touraine ». Série in-8 (1842)
  • Jacques Xavier Carré de Busserolle « Dictionnaire géographique, historique... ». Edition 1878-1884.

Château de Villentrois

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